
39e SALON DU LIVRE DE L’ESTRIE, Une édition audacieuse qui se termine en force et en beauté
16 octobre 2017
Sherbrooke, 15 octobre 2017 – Le 39e Salon du livre de l’Estrie (SLE), qui a eu lieu du 12 au 15 octobre 2017 au Centre de foires de Sherbrooke, vient tout juste de prendre fin. Une édition offrant une programmation musclée et audacieuse, qui a su ravir 15 316 visiteurs, en plus de 3132 participants dans le cadre des activités hors les murs.
« Avec un thème comme celui des territoires insoumis, nous avons eu le goût de sortir des sentiers battus en osant présenter, entre autres, des tables rondes sur l’homoparentalité, la culture du viol ou encore un cabaret littéraire érotique, explique la directrice générale du SLE, Émilie Pinard. Cette thématique a plu et inspiré les 450 auteurs qui participaient à l’événement. De nouvelles maisons d’édition sont venues s’ajouter à l’offre littéraire telles que D’eux, Groupe Nota Bene, Héliotrope, Leméac, Mémoire d’encrier, Septentrion et Triptyque, et nous en espérons encore de nouvelles l’année prochaine pour le plaisir des Estriens et pour marquer notre 40e anniversaire. »
David Goudreault, le président d’honneur de cette 39e édition, un artiste faisant honneur à la région en tant que romancier, poète, slameur et chroniqueur, abonde dans le même sens. « Ce Salon a connu une édition exceptionnelle par la multitude d’activités hors les murs, le nouveau pavillon du théâtre et de la poésie en collaboration avec l’Association nationale des éditeurs de livre, la présence des prescriptions littéraires de l’Association des libraires du Québec, la qualité des tables rondes, des rencontres d’auteurs et, surtout, par l’enthousiasme des lecteurs. Le livre, c’est d’abord une rencontre. Et le Salon du livre de l’Estrie a permis de nombreuses et belles rencontres… »
Pourquoi le thème des territoires insoumis? Marie-Eve Cardin, responsable des communications et de l’animation, explique que l’idée vient notamment du comité de programmation, et du fait que l’équipe du SLE a du front tout le tour de la tête et aime prendre des risques en créant de nouvelles collaborations et en mettant sur pied de nouveaux projets. À titre d’exemple, une des nouveautés cette année était une virée des auteurs dans les écoles, les CPE, les résidences d’aînés et les bibliothèques, une initiative qui a connu un vif succès. « C’est qu’on aime inclure divers acteurs sociaux qui peuvent nourrir à leur manière le milieu littéraire québécois, explique Émilie Pinard. Un Salon du livre, ce n’est pas qu’un lieu où on vend des livres, c’est avant tout un événement culturel et social qui se veut rassembleur.
De nombreux participants et exposants se réjouissent de leur présence au Salon, comme Katherine Fafard, directrice de l’Association des libraires du Québec : « L’équipe est hyper impliquée et motivée. C’est la première année que nous participons au SLE et nous y passons un très agréable moment. » Le romancier, poète, musicien et chroniqueur culturel Tristan Malavoy, présent cette année comme auteur et comme animateur : « Moi qui ai fait plusieurs salons au Québec comme en Europe, je trouve sincèrement qu’une belle ère s’amorce pour le SLE. On sent une réelle motivation à faire de cet événement un rendez-vous culturel incontournable. »
Du côté des maisons d’édition, Chloé Legault de chez Alto et Véronique Fontaine de chez Fonfon affirment toutes deux qu’une des particularités du SLE est la fidélité de la clientèle. « C’est surprenant de voir à quel point les lecteurs de l’Estrie sont renseignés et fidèles. Ils reviennent chaque année au kiosque d’Alto pour de nouvelles suggestions de lecture », dit Chloé Legault. Véronique Fontaine témoigne du même phénomène, osant même dire sans gêne que le SLE, grâce à sa fidèle clientèle, est le meilleur Salon du livre pour Fonfon.
Parlant de la fidélité des lecteurs estriens, Mme Manon Bessette et Mme Lisette Ducharme en sont de bons exemples, car ces deux dames révèlent revenir au SLE chaque année pour magasiner, participer aux différentes activités et, bien sûr, pour rencontrer leurs auteurs préférés. C’est donc le regard pétillant et le sourire aux lèvres que Lisette avoue être tombée sous le charme de Jean-Marie Lapointe et de David Goudreault : « Deux incroyables rencontres, vraiment, ces auteurs sont bons, je les adore… pis en plus, ils sont tellement beaux! »
Le succès du SLE 2017 n’aurait pu être possible sans l’aide incommensurable des 140 bénévoles qui ont travaillé d’arrache-pied toute l’année, et dans l’ombre, pour faire briller les différents acteurs de l’univers littéraire québécois.
Ainsi, le Salon du livre de l’Estrie a connu une 39e édition vitaminée et enthousiasmante qui s’est terminée en force et en beauté. Une chose est certaine, tous ont déjà hâte à l’année prochaine, pour le 40e!
AUTEURE: Catherine Courchesne
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Source :
Marie-Eve Cardin, responsable des communications et de la programmation
Salon du livre de l’Estrie
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